Rien n'est officiellement certain sur la naissance du chat Birman ou se mêle mystère et légende. Plus prosaïquement, les premiers sujets de chat Birman, ont été créé en France, dans la région de Nice au début des années 20 et seraient issus du croisement d'un Siamois ganté de blanc avec un chat à poils longs (Angora ou Persan). Présenté au public pour la première fois à l'exposition de Paris en 1926 il fut reconnu en France cette même année. En 1950, cette race prend le nom de “Sacré de Birmanie” afin d'éviter la confusion avec le “Burmese”, qui est la forme anglaise du mot Birman. Le chat “Sacré de Birmanie” fut introduit aux États-Unis vers la fin des années 50, début des années 60 et en Grande-Bretagne en 1965 où cette race fut reconnue dès l’année suivante.
Le Sacré de Birmanie à un corps relativement long et massif doté d’une ossature forte et d’une musculature puissante. D'apparence imposante, ce chat est de taille moyenne à forte. Sa tête est forte, large et arrondie, légèrement plus longue que large avec un front légèrement arrondi. Les yeux sont d’un bleu très intense, grands, presque ronds et bien espacés. Ses oreilles ont une largeur quasiment égale à la hauteur. Sa fourrure est soyeuse et de longueur moyenne. Le sous-poil est peu fourni. L’extrémité des pattes avant est blanche (gants).
Le Sacré de Birmanie est tendre et sensible, il incarne l'équilibre, à mi-chemin entre deux races aussi éloignées que le Persan et le Siamois. Affectueux et doux, il supporte mal l’indifférence et la solitude. Il est joueur et relativement possessif vis-à-vis de son maître. Il est sociable avec ses congénères et les chiens. Sa voix est douce. À l'extérieur, il s'avère être robuste, c’est un chat sportif et bon chasseur qui ne refuse pas les sorties.
En période normale, un brossage et un peignage hebdomadaires suffisent. Pendant la période de mue, le chat Birman exige un brossage quotidien.